Après le froid de Bogota je suis retournée au chaud ! En six heures de bus, je suis arrivée à Neiva, non pas car je voulais absolument visiter cette ville mais mon but était d’aller au désert de Tatacoa le lendemain. Tatacoa est le deuxième désert de Colombie après la Guajira. Depuis le village de Villavieja, je suis partie le lendemain en moto-taxi avec mon guide. Nous avons marché sur les sites de Los Hoyos (désert blanc et gris) et de Cuzco (désert rouge). J’ai absolument adoré ce tour, car nous n’avons rencontré presque personne ! J’ai donc pleinement profité du désert et de sa chaleur ainsi que des explications de mon guide. Il est possible de dormir dans le désert et d’y observer les étoiles depuis l’observatoire lors d’un tour de nuit. J’avais pensé à cette option, mais je suis finalement rentrée à mon hôtel à Neiva. En rentrant à Neiva après le tour, j’ai eu un petit incident avec le « colectivo » qui me ramenait. Une odeur de brûlé s’intensifiait dans la voiture (fils électriques qui effectivement brûlaient à l’avant de la voiture) et en l’espace de dix minutes où nous attendions dehors pour que le chauffeur règle le problème, je me suis faite piquer une soixantaine de fois (sans mentir) sur mes deux bras. Ce n’est que le lendemain avec grande horreur que je me suis rendue compte du sacré travail de ces petits moustiques ! A ce moment là, j’ai subitement eu l’ennui de Bogota !
Après mon escapade au désert de Tatacoa, j’ai continué ma route à destination de San Agustin (environ 4 heures de bus depuis Neiva) pour y découvrir les mystérieuses sculptures qui dateraient pour certaines du XIe siècle av. J-C. La plus grande fait 23 mètres de haut. Comme je ne disposais que de deux jours à San Augustin, j’ai visité le musée principal le premier jour et j’ai réservé un tour pour le lendemain qui m’amenait sur les différents sites archéologiques. Le tour incluait également un arrêt à deux magnifiques chutes d’eau , le salto Mortino et le salto Bordones.
Le lendemain de mes visites, j’ai pris un bus dans l’après-midi en direction de Medellin. Après 17 heures de bus, je suis arrivée le matin et j’ai rejoint mon amie Rosie de Londres dans le quartier de Poblado ! Je suis restée une semaine à Medellín, j’ai adoré cette ville. Le système de métro y est simple et les deux télécabines permettent d’avoir une vue depuis les hauteurs de cette surprenante ville à couleur brique. Il y a de nombreux musées à visiter et une escapade à Guatapé est un must ! A Medellín, j’ai séjourné dans le quartier de Poblado, très fréquenté la nuit car il y a de nombreux restaurants, bars, discothèques. La journée ce quartier est plus calme et est très agréable avec ses quelques boutiques, sa salle de sport en plein air et ses nombreux cafés. Medellín est certainement la ville que j’ai aimé le plus en Colombie pour son climat très agréable, ni trop chaud, ni trop froid. Les gens sont très souriants et très aimables. J’y ai revu beaucoup d’amis de voyage et aussi des amis de Suisse, ce qui a rendu ce séjour encore plus sympathique.
Après Medellín, je suis partie avec un groupe d’amis à Salento pour trois jours. Après avoir visité la ville, ses nombreux petits magasins de souvenirs et son mirador, nous nous sommes rendus le lendemain en jeep à la vallée de Cocora pour y faire une marche qui nous amenait à la maison des colibris, qui comme son nom l’indique, nous permettait d’y voir de nombreux colibris. Mais l’attraction de cette marche est surtout la présence des plus hauts palmiers du monde (wax palm trees) et cette vue est indescriptible, tellement c’est beau !
Après Salento, notre groupe de Medellín s’est séparé et nos routes ont toutes pris une direction différente en Colombie et je suis partie seule en direction de Cali, la capitale de la salsa. Dans mon hostel « El viajero », il y avait des cours de salsa gratuits. Je m’y suis mise sans perdre une minute le jour de mon arrivée. Le lendemain, j’ai profité de différents tours que proposait l’hostel puisque je n’avais pas encore vraiment étudié ce que je voulais faire à Cali, le food tour (voir mon article à ce sujet) et un tour de ville. Comme je n’avais pas spécialement d’attentes de cette ville de jour, puisqu’on m’avait dit que Cali vallait surtout la peine pour sortir danser la salsa. J’ai découvert de magnifiques endroits grâce à ces deux tours que je recommande vivement. Le soir, je suis allée dans un club de salsa avec quelques voyageuses. Après avoir refusé trois invitations à danser, j’ai finalement accepté en spécifiant que je dansais très mal. J’ai donc essayé de suivre les pas basiques et j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai aussi rencontré Teri, cette merveilleuse backpackeuse de 78 ans !
Ma route se rapprochant de l’Equateur a ensuite continué direction Popayan, jolie petite ville d’étudiants où je suis restée quatre nuits. J’ai participé à un petit trek de ville que proposait l’office du tourisme le dimanche et comme j’avais depuis plusieurs jours très envie de marche, je me suis inscrite à un plus grand tour, notamment un trek au volcan Puracé (http://www.popayantours.com/volcano/). Cette montée était difficile mais j’étais tellement contente d’arriver au sommet, la vue était magique ! Le retour était difficile car le mal de montagne m’a pris d’un coup (passer de 1760 à 4646 mètres d’altitude en un jour n’a pas trop convenu à mon corps, mon paquet de chips a aussi presque éclaté avec la montée en à plus de 4600 mètres). Cela n’a pas duré trop longtemps heureusement après deux cachets pour le mal de tête et une sieste de deux heures au retour dans la voiture, le mal s’en est allé comme par miracle !
Après Popayan, il me restait deux étapes avant de traverser la frontière pour rejoindre Pasto et Ipiales.
En premier lieu, je n’avais pas prévu de m’arrêter à Pasto mais je me suis que d’y faire un arrêt écourterait mon voyage en direction de l’Equateur et également j’arriverais en même temps que Camille, une amie du Québec, à Ipiales ce qui nous permettrait de voyager ensemble pour quelques jours.
A Pasto, je suis d’abord allée à la laguna de la Cocha, où se trouve la deuxième plus grande lagune de la Colombie. J’ai ensuite décidé de m’offrir une journée plus tranquille pour me promener en ville et surtout m’offrir un moment de détente chez le coiffeur après cinq mois. Comme je ne savais pas trop quel coiffeur choisir, j’ai repéré une fille dans un centre commercial qui avait de jolies mèches blondes et ai lui ai demandé où elle allait chez le coiffeur. Ca tombait très bien car elle y allait justement à ce moment ! Elle m’a donc directement montré où se trouvait celui-ci ! Mon expérience chez le coiffeur s’est avérée être une très mauvaise expérience. J’ai d’abord négocié durant quinze minutes la couleur avec la coiffeuse et le gérant du salon, j’ai finalement réussi à m’imposer pour un blond doré et non pas un blond aux reflets argentés. J’ai ensuite eu une application au bonnet, méthode que je n’avais plus vue depuis environ 20 ans, qui implique que chaque mèche doit être pêchée à l’intérieur du bonnet en plastique troué à l’aide d’un espèce de crochet qui m’arrachait à chaque fois une partie des cheveux… Ma coiffeuse n’était pas des plus délicates et je n’ai pas pu éviter de m’en plaindre, je me suis empressée de fuir le salon une fois terminé et j’étais quelque peu tendue en sortant de celui-ci en remarquant quelques reflets bleus dans mes cheveux….
Ma dernière étape en Colombie fut Ipiales, ville frontière où se trouve le magnifique Santuario las Lajas. L’église de style gothique construite entre 1916 et 1949 est impressionnante et mérite un arrêt avant de passer la frontière.
Voici enfin la dernière photo de ce pays qui restera mon préféré de ce voyage: la Colombie ! C’est le coeur serré que j’ai traversé la frontière mais avec des souvenirs inoubliables !
Colombia hermosa voy a regresar un dia !
liebe Caro ich wünsche dir schöne Festtage und geniesse weiterhin die traumhaft schöne Natur und die lebensfrohen Menschen dort. herzuliche Grüsse Christoph
J’aimeAimé par 1 personne