bellezas de Mexico
Cuba, quiero bailar la salsa
Cuba vous fait penser à la salsa, au rhum, aux vieilles voitures colorées, aux cigares mais aussi aux plages de sable blanc et eau transparente des Caraïbes ? Et bien oui, il y a tout cela mais encore plus !
Les touristes viennent souvent visiter Cuba pour une semaine ou deux, soit dans un hôtel plutôt luxueux qui offre à manger en abondance et des plages paradisiaques à quelques mètres, soit dans une formule parfois très basique dans une « casa particular », c’est cette formule beaucoup plus authentique que j’ai choisie.
À la Havane, on vous proposera certainement de faire un tour dans une vielle voiture cabriolet, peut-être une Cadillac, pour une cinquantaine de dollars environ et vous pourrez rouler sur le Malecon, les cheveux au vent sur des airs de salsa cubaine. Vous pourrez aller boire votre café au Nacional et admirer la vue depuis le jardin de ce chef-d’oeuvre d’hôtel en repensant à l’époque ou se côtoyait la mafia italo-américaine dans les années 50 ou alors boire le fameux mojito dans le bar préféré d’Hemingway. Un passage obligé dans une fabrique de cigares et une nuit à danser dans un des nombreux bars de la capitale, vous permettra de compléter votre check-list.
Certes, cette check-list vous permettra de raconter une multitude de nouvelles anecdotes et vous ramènera de magnifiques souvenirs et photos.
Il est clair que le tour classique du touriste à la Havane est presque inévitable. On veut danser sur de la salsa, on veut une vielle photo du CHE ou de Fidel, on veut boire le fameux mojito et goûter un cigare roulé dans sa fabrique artisanale. Tout cela est très facile à obtenir car les tours ne manquent pas et se multiplient toujours plus. Et pourtant, l’élément le plus important manque et c’est celui qui vous marquera le plus. Il est le plus simple et le plus sincère. Parler, interchanger et partager avec les Cubains. C’est l’expérience qui vous en apprendra le plus sur la politique, sur la vie sur place, sur les cartes WIFI et les longues files d’attentes pour les obtenir pour avoir son heure de connexion avec l’étranger. Allez faire vos courses dans les petits supermarchés de Vedado avec les locaux et interchangez dans les cafés avec eux ou encore dans la rue. Prenez le bus local si vous arrivez à entrer dedans tellement il y a de monde ou arrêtez un colectivo au lieu du taxi et partagez la voiture avec des Cubains ! Si dans votre casa particular, les patrons vous proposent un dîner avec eux, acceptez et apprenez des Cubains chez eux et goûtez les spécialités du pays.
En une semaine, entre la Havane et Vinales, Cuba a marqué mon coeur d’une manière très puissante et assez difficile à décrire. Cuba ne laisse personne indifférent, c’est un pays différent des autres d’Amérique Latine, le temps qui s’est arrêté, le manque de ressources, le choix restreint des denrées, les vielles maisons. La joie de vivre malgré tout de ses habitants, cette fierté de Cuba, la mentalité de trouver une solution par ses propres moyens dans n’importe quelle situation, le fait de s’entraider en famille, avec les proches ou les voisins.
Profitez d’acheter quelques livres en librairie d’auteurs Cubains et renseignez-vous sur la révolution, sur les leaders d’antan, sur l’histoire de Cuba. Ce pays vous donne envie d’en savoir plus, de le comprendre plus. Les Cubains sont d’une pure gentillesse et ils seront aussi curieux et voudront en savoir d’avantage sur vous. Privilégiez les casas particulares, promenez-vous dans les marchés brocantes pour y trouver de vieux livres, flânez dans les rues de la Havane, visitez ses musées. Comme il y a toujours deux monnaies à Cuba, il est important de bien comprendre la différence entre le CUC (le peso convertible) et le CUP (le peso cubain), au début un véritable casse-tête ! Demandez aux Cubains de vous enseigner les différences des deux monnaies pour les reconnaitre facilement.
Si vous en avez l’opportunité apprenez l’espagnol avant de vous y rendre cela vous facilitera la vie et/ou profitez de votre voyage pour perfectionner votre espagnol en le combinant avec un séjour linguistique ! Apprenez à danser ou exercez vos pas de salsa avec les Cubains qui seront heureux de vous faire danser !
Si vous avez de la place dans votre valise, profitez de demander si les Cubains qui vous accueillent ont besoin de produits comme du savon, du shampoing ou autre. Ils seront très heureux de recevoir des produits qui sont parfois difficiles à obtenir sur place ou très couteux.
Profitez d’un voyage à Cuba pour revoir vos attentes en voyage, pour VOUS adapter à nouveau, pour vous couper d’internet pour quelques temps et surtout pour ranger votre montre dans la valise et vivre au rythme des Cubains.
Et que connait-on de l’Uruguay ?
Bien souvent un peu dans l’ombre de ses grands voisins l’Argentine et le Brésil , la république orientale d’Uruguay ou tout simplement l’Uruguay est plus discrète et pourtant elle a fait parler d’elle ces dernières années. En 2012, sous le gouvernement du président José Alberto Mujica dit « Pepe », l’avortement est dépénalisé. En 2013, le mariage homosexuel est légalisé et en 2014 la production et vente de cannabis est autorisée et régulée par l’Etat. L’Uruguay, un pays d’environ 3,5 millions d’habitants, est devenu subitement un pays bien plus libéral que d’autres pays d’Amérique Latine.
L’Uruguay est une destination de vacances très prisée des Brésiliens et des Argentins. Le soir venu à Montevideo, vous pouvez admirer les couples danser le tango sur les places en plein air. Le tango aurait déjà fait son apparition dans la région du Rio Plata avant 1870, d’après certains historiens. Il est très présent à Montevideo, tout comme dans la ville phare associée au tango, la capitale d’Argentine : Buenos Aires. Une autre similitude avec son pays voisin l’Argentine, est la consommation du maté (boisson chaude préparée à base d’eau et de yerba maté).
Mes deux visites en Uruguay étaient courtes mais m’ont permis de me faire une image très positive et chaleureuse de ce pays et de ses habitants.
Depuis Buenos Aires, il y a deux façons de se rendre en Uruguay en transports publics, soit en bateau avec Colonia Express ou Buquebus ou alors en autocar. J’ai testé les deux dernières variantes. La première en autocar car cela me permettait d’économiser un peu d’argent en haute saison. Mais également car je désirais tester le voyage de nuit pour arriver tôt le matin à Montevideo. Mon retour s’est cependant fait avec Buquebus, excellente compagnie qui propose des bateaux très agréables et propres et extrêmement rapides jusqu’à Buenos Aires.
Après avoir testé les deux, l’option par bateau avec Buquebus me semble de loin la meilleure, surtout au niveau rapport temps/prix.
Mes deux voyages en Uruguay ne se sont concentrés que sur la côte, je ne connais malheureusement pas encore l’intérieur du pays. Je ne me suis volontairement pas arrêtée à Punta del Este qui est très touristique et j’ai privilégié des endroits plus basiques et plus petits.
Carte d’Uruguay avec les endroits visités :
Chuy (ville frontière partagée avec le Brésil, la ville s’appelle Chui du côté brésilien)
Ville appréciée des Uruguayens qui vont y faire du shopping du côté brésilien pour les prix plus avantageux. Un petit tour sur la plage vous permettra peut-être d’admirer des dauphins comme ce jour plutôt nuageux où je me promenais avec des amis Uruguayens.
Punta del Diablo
Cet ancien village de pêcheurs est très prisé par les vacanciers en été. Il règne cependant une ambiance très relaxe et en connexion avec la nature. Très belles et larges plages aux alentours du village.
Cabo Polonio
Destination incontournable !
Plages splendides, couchers de soleil à vous couper le souffle, pas d’électricité, peu ou presque pas de wifi (seulement à un endroit spécifique et à certaines heures), pas de voitures (seulement pour les habitants à l’année, ce qui équivaut à moins de 100 personnes), sable dans tout le village. Un bus ouvert spécial 4X4 vous amènera depuis la station de bus dans ce lieu idyllique.
Si un hébergement basique ne vous fait pas peur et que la vie hippie du XXI siècle vous attire, alors sortez votre guitare et installez vous autour d’un feu de camp ! Les nuits seront éclairées par les étoiles et les bougies sans oublier le mythique phare.
Et et ??? Si vous avez de la chance, vous pourrez vous émerveiller au milieu des planctons bioluminescents en vous baignant de nuit dans les eaux agréablement tempérées de l’ Atlantique.
La Paloma
Ville et station balnéaire caractérisée par son phare, proposant de nombreux restaurants et jolies boutiques. Les plages de la région sont apparemment les meilleures du pays pour le surf.
A quelques dizaines de minutes en bus de La Paloma, La Pedrera offre également de jolies plages et une ambiance moins citadine que La Paloma.
Montevideo
C’est la capitale d’Uruguay et également là que vit près de la moitié de la population du pays. En ville, vous trouverez de belles maisons coloniales. Une des plus jolies places est la plaza d’independencia. Elle est très animée la journée et le soir . Près de la ville, vous trouverez également des plages mais il faudra sauter dans un taxi ou un bus pour trouver les plus belles. En période de Carnaval, les hôtels sont très vite complets, il faut donc réserver un peu à l’avance.
Colonia del Sacramento
La plus vieille ville du pays qui se trouve à seulement une heure de Buenos Aires en bateau. On y flâne, on y admire ses fleurs tout en se promenant sur les rues pavées et on y déguste par exemple du poisson sur une terrasse. Cette ville vous séduit dès la première visite. Logez idéalement dans une posada et vous aurez l’impression que le temps s’est arrêté !
Hommage
Le temps a passé très vite et il me reste encore beaucoup à écrire sur toi sur ce blog. Quelques pays, dont je n’ai pas encore écrit une seule ligne, tellement je me suis amusée, tellement j’étais occupée à te découvrir.
Presque onze mois à parcourir tes terres, plus de 28 000 kilomètres en bus, en bateau ou en voiture sans compter les trajets en avion. Tout ce temps à observer tes gigantesques montagnes, tes océans, tes lacs, tes volcans, tes villes qui me fascinent. J’avoue, parfois j’ai eu un peu peur, peur de la vitesse folle du bus, peur de l’état des routes. Mon visage collé à la vitre j’étais cependant fascinée par les images qui défilaient peu à peu en avançant sur des rythmes de salsa ou de cumbia dans tes « chicken bus » ou encore dans tes bus incroyablement modernes. Parfois, il a fallu changer de bus, il y avait une panne, une climatisation défectueuse ou encore une vitre brisée mais comme tes habitants le savent si bien, il y a toujours un plan b et celui-ci s’organise en temps voulu. Combien de kilomètres parcourus et à chaque fois une nouvelle inspiration grâce à ces paysages qui me surprenaient encore et encore. Je repense à tes immenses terres, à ces routes droites qui mènent à l’infini ou à ces routes sinueuses qui menaient à plus de 3000 mètres sur ta cordillère ou à quasi 5000 mètres dans l’altiplano, là où les nuages avancent si vite. En barque, j’ai appris à observer le calme aux aurores en repartant de Punta Gallinas, là où le désert se jette dans la mer des Caraïbes, là où la nature a gardé ses droits et ses habitants les Wayuus ont conservé les traditions d’antan et se sont adaptés au climat aride où chaque goutte d’eau compte. Une fois, la panique avait remplacé le calme car je ne croyais plus être sur le lac du Nicaragua mais sur un océan déchaîné, tellement les vagues nous aspergeaient de plein fouet le visage et les pompes de ce bateau en bois n’étaient plus assez efficaces pour enlever toute l’eau qui s’accumulait à l’intérieur.
Je ferme les yeux et je respire encore la brise de l’océan Pacifique et j’ai envie de courir à nouveau à toute vitesse sur tes plages vastes d’Equateur, de me sentir libre. J’aimerais me baigner encore une fois de nuit dans tes eaux chaudes magiques de Cabo Polonio ou aux îles San Blas, là où la voie lactée est tellement visible, où les étoiles se confondent avec les planctons bioluminescents et forment un seul univers enchantant de lumière.
Que ton eau soit turquoise et chaude comme au Panama ou encore turquoise et froide près des Galápagos, j’ai aimé m’y baigner, j’ai aimé observer ces poissons, ces requins, ces tortues géantes, ces fous aux pieds bleus ou encore jouer dans l’eau avec ces otaries curieuses.
Tes déserts aussi me fascinent encore et encore. Qu’ils soient de sable ou de sel, de couleurs beige ou rougeâtres comme en Argentine ou au Chili ou tellement blanc qu’ils éblouissent comme au Salaar d’Uyuni, j’ai adoré rouler là où les routes doivent se deviner.
Ma montée la plus difficile était sur ton volcan Puracé près de Popayán, je comptais mes pas et je n’arrivais pas à en faire plus de cinquante sans m’arrêter tellement mon souffle était difficile. La migraine qui s’en est suivie à la descente, elle aussi n’était pas agréable mais la vue depuis le cratère à 4700 mètres en valait la peine.
Ton héritage culturel est tellement vaste et riche, qu’il soit Inka, Maya ou des conquistadors espagnols, il fascine.
Mes différentes rencontres avec tes indigènes Bribris du Costa Rica, Wayuus de Colombie, Kunas du Panama ou encore des différentes communautés au Pérou ont provoqué chez moi une pure admiration.
Dans tous les pays, tes habitants étaient si accueillants et attachants. Ils ont partagé leur culture, leur temps, leurs expériences de vie et m’ont présenté famille et amis. Qu’ils m’emmènent à leur Suiza du Costa Rica, au souper de Noël des amis de l’université à Guayaquil, m’invitent chez eux à San José, aux Galápagos, à Santiago ou à Buenos Aires, je les en remercie. Toute cette générosité, toute ces discussions, ces expériences communes et ces fous rires ont rempli mon âme.
La fièvre latina m’a envahie, j’écoute Maluma, JC Balvin ou encore Bomba Estereo en boucle. Le gallo pinto, le ceviche, les arepas, les platanos fritos y frijoles me manquent. Je ne lis presque plus qu’en espagnol et je rêve (toujours) de rencontrer Gaël Garcia Bernal à Coyacan. A l’heure de l’apéro, je ne commande plus que du Torrontes, du Pisco Sour ou une Michelada. Je veux souper à onze heures du soir et manger 300 grammes de bœuf à moi toute seule avec une tonne de chimichuri. Je rajoute systématiquement du piment à mes tacos et fajitas. Oui, j’adore le maté et j’en ai ramené pour en boire en écoutant Soda Estero ! Je sais que la ropa vieja ne signifie pas seulement vieux habits mais que ce plat est délicieux quand il est préparé à la Havane et qu’il n’y a pas que le Mojito pour l’accompagner mais aussi le Cubanito. J’étais tellement soulagée de pouvoir continuer à parler en espagnol à Miami plutôt qu’en anglais. Ca y est je me sens latina !
Gracias America latina por compartir tu cultura y tus paisajes con migo, gracias a tu gente preciosa que adoro !
Trésors du Chili : la région des lacs
Séjourner plusieurs jours à Puerto Varas vous permet de planifier quelques visites et excursions dans une région sublime. Après une intense contemplation et admiration de ce volcan conique, mon premier choix d’excursion s’est porté sur le volcan Osorno. J’ai participé à un tour organisé d’ ascension partielle du volcan. Le tour n’allait pas jusqu’au sommet mais permettait déjà d’avoir une large vue de la région avoisinante et suggérait une descente à vélo. Pour ma part, j’avais opté pour redescendre en voiture avec le guide qui ouvrait le chemin et je me suis prêtée au jeu de photographe des plus courageux du groupe, qui descendaient à vive allure à vélo.
Le lendemain, une journée plus tranquille se dessinait au bord du lac Llanguihue. Je me suis rendue en bus local de Puerto Varas à Frutillar. Au moment de ma visite, se déroulait le fameux festival de musique classic, las semanas musicales de Frutillar, qui propose chaque année une quarantaine de concerts de musique classic au teatro del lago (qui dispose d’une des meilleures salles du point de vue acoustique d’Amérique du sud). Ma journée d’excursion en bus local se terminait à Puerto Octay, autre petite ville avec une jolie place centrale et de charmantes maisons en bois.
L’excursion phare de la région est sans aucun doute la visite des saltos de Petrohué au sein du parc national Vicente Pérez Rosales. L’eau des chutes de couleur turquoise se fraie un chemin sur la roche volcanique avec en arrière plan le volcan Osorno. Un vrai spectacle qui attire une foule de touristes.
Si on continue le chemin en direction du lac de Todos los Santos, c’est l’Argentine qu’on peut percevoir au loin. Il est possible de rejoindre l’Argentine en traversant ce lac en bateau et en continuant sa route en direction de San Carlos de Bariloche.
Plus au nord de Puerto Varas, à environ quatre heures de là, se trouve la ville branchée de Pucon. Pucon, c’est the place to be pour les Santiaguinos et autres Chiliens durant la période estivale. Cette destination aux nombreuses activités propose notamment : canoë, rafting, ascension du volcan Villarica jusqu’au sommet, sentiers de marche dans différents parcs nationaux et également de beaux lacs pour des vacances plus balnéaires ou un vaste choix des termes d’eau chaude pour se relaxer, la nuit tombée. Lors de mon passage à Pucon, il y avait un festival très intéressant de court-métrages de sports extrêmes offert et organisé par North Face et cela en plein air au bord du lac.
Afin de se relaxer une journée au soleil, la plage de sable blanc du lac de Caburgua est parfaite et un peu plus tranquille qu’à Pucon. J’en ai profité pour faire un arrêt aux Ojos del Caburgua en y allant. Ce sont de magnifiques petites chutes, où l’eau encore une fois, est de couleur turquoise.
Autour du même lac que Pucon, le lac Villarica, se trouve Villarica qui est une ville moins huppée que Pucon et où les prix eux aussi prennent moins l’ascenseur. Depuis Villarica et avec mon ami Samuel de Santiago qui m’avait rejoint pour trois jours, nous avons décidé de visiter une ville différente et un autre lac, la ville de Lincanray au bord du lac Calafquen. Là aussi charmante petite ville proche de Villarica et Pucon et un autre panorama.
Le lendemain, haute saison oblige, plus aucune voiture de location n’était libre, nous avons donc décidé de nous joindre à un groupe pour aller visiter les saltos de Huilo Huilo mais surtout aussi admirer l’architecture des fameux hôtels : montana magica lodge et le Nothofagus hôtel. Deux hôtels originaux en bois construits dans la réserve biologique de Huilo Huilo que j’avais déjà tant admiré dans beaucoup de magazines… Il n’était malheureusement que possible de rentrer dans le bar-lobby du montana magica lodge pour quelques minutes mais admirer l’architecture de ces hôtels de l’extérieur était déjà très satisfaisant.
La région des lacs offre encore bien plus de visites, notamment celle des parcs nationaux, qui malheureusement étaient tous fermés au mois de janvier 2017, suite au nombreux incendies au Chili durant cette période… J’ai pour cette raison également changé mon itinéraire au Chili qui devait ensuite passer par la route des vins aux alentours de Santiago.
Tesoros de Chile : Patagonia central
Los buses de noche en Chile son muy comfortables y como las distancias son enormes, viajar así te permite ahorrar una noche de hostel y también de usar el tiempo para avanzar en tu recorrido. Despues de doce horas de viaje, llege a Alemania. Perdon ! a Puerto Varas ! Pero me dio la impresion de llegar a Alemania porque muchos letreros estaban escritos en aleman y no en español, por ejemplo los bomberos = Feuerwehr, los pastels = Kuchen etc…, y la arquitectura era también muy parecida.
Todo en el sur es organizado y ordenado, las calles son muy limpias, y parece una tarjeta postal. Es una parte de Chile que invita a la vida sana y pura !
En Puerto Varas disfruté de un excelente cafe con vista en el restaurante Cassis antes de poder ir a mi hostal y que llegara mi amigo Roberto con quien viaje una semana por la carretera austral.
El había ya organizado nuestro carro que iba a llevarnos a esta famosa carretera Austral hasta Puyuhuapi. Al dia siguiente empezamos nuestro recorrido pasando por la isla de Chiloe, Tomamos un primer ferry en Pargua hasta Chacao que ya era la isla. Manejamos disfrutando de la vista de la Panamerica sur y de la Costa y comimos en ruta en un restaurante hermoso y rico, el mercadito en Castro.
Después de sacar algunas fotos, seguimos la ruta hasta el próximo ferry que nos llevaba a Chaitén en la noche. En mayo 2008 toda la ciudad de Chaitén fue evacuada después la erupción del volcan del mismo nombre. La ciudad fue declarada ciudad muerta por el gobierno porque la zona fue devastada y no era segura y la gente fue traslada a otro lugar mas al norte. Pero en 2010, algunos habitantes regresaron a Chaitén sin tener en cuenta la prohibición y en 2012 el gobierno chileno suspendió la prohibición y los habitantes regresaron en la ciudad.
Después de una noche en un B&B muy modesto, continuamos la ruta en direccion a la casa Ludwig en Puyuhuapi, el asfalto suave se convierte en una ruta de grava y de guijarros. Los paisajes son espectaculares, los fiordos, los lagos, los ríos, todo se confunde entre montañas y glaciares. La casa Ludwig te da la impression que el tiempo no se ha cambiado nada, de hecho todo el pueblo es así. Disfrutamos de la buenísima cerveza artesanal Hopperdietzel que nos transporta a un tiempo pasado donde no había nadie en Patagonia y cuando vinieron los colonizadores Alemanes.
La lluvia del dia siguiente no nos asusto para hacer el el primer senderismo hasta el ventisquero colgante del Queulat. Bien nublado, la vista del glaciares era comprometida pero esperamos comiendo Marias para nuestro esfuerzo y de un golpe se abrió por 30 segundos el pasaje de vista hasta el glaciar y con alegría y feliz podemos bajar de nuestra montaña.
El dia después teníamos mucha mas suerte para recorrer el bosque encantado de Coyhaique. El dia y la caminata hasta el glaciar era estupenda, traveseando puentes y ríos, era una caminata de cuentos.
El recorrido en carro hasta alla era también divertido porque empezamos a llevar gente a dedo y conocimos a personas muy insólitas y divertidas.
El dia después teníamos de nueva una ruta larga, en realidad en kilómetros no eran muchos pero la carretera austral no te permite manejar muy rápido porque no esta muy asfaltada. Después de algunas horas llegamos a Futaleufú, una de los mejores destinos para hacer white water rafting en el mundo. No llegamos a tiempo para hacerlo ni tampoco teníamos el coraje…. Pero disfrutamos de la secret beach de Futaleufu donde el agua era de color esmeralda.
Ya habiamos empezado a regresar en direccion a Puerto Varas pero teníamos una ultima parada en Parque Pumalín donde hicimos la caminata hasta la laguna Tronador con un calor muy tropical.




No teníamos nada reservado en el parque pero sabíamos que había un solo lugar con cabañas en la Caleta Gonzalo y seno había solo puestos de camping pero no teníamos una carpa. Esta ves no teníamos suerte porque las cabañas estaban llenas y la única solución que nos quedaba era dormir en el carro o irnos de nuevo de vuelta a Chaitén con las carreteras malas de noche y volver en la mañana para tomar el ferry temprano… Al final fue una suerte porque dormimos en frente de un magnifico fiordo con un cielo hermoso y claro que nos permitía admirar las estrellas y la via Láctea.
El regreso a Puerto Varas fue bastante gris pero también con un ambiente muy especial cruzando entre las tierras con el ferry hasta regresar en la ruta que nos conducía a Puerto Varas.
Trésors du Chili : de la Serena à Santiago
Arrivée à la Serena, je n’avais pas de programme précis mais j’avais entendu dire que son centre-ville était agréable et que ses plages étaient très appréciées des Chiliens. Après avoir déposé mes affaires à mon hostel, je suis partie explorer le centre qui se trouve un peu dans les hauteurs et suis ensuite descendue à quelques 20 minutes de là au bord de l’océan pour m’y promener. Ma première impression de la ville était assez bonne. Par contre, la plage ne m’a pas séduite du tout car il y avait beaucoup d’ordures parsemées dans le sable. On m’a donné comme explication que ces ordures étaient certainement du réveillon de la Saint-Sylvestre. Cela m’a une fois de plus attristée car je n’arrive pas à comprendre pourquoi les plages, les fleuves, les forêts ou encore les déserts sont si souvent victimes du comportement irresponsable des humains qui ne prennent pas soin de ramasser leurs propres déchets. Il ne s’agit pas ici seulement de la plage de la Serena à ce moment précis mais de la situation générale alarmante de fleuves, où l’on ne peut plus se baigner car ils sont trop pollués, de déserts remplis de plastiques ou des forêts ou des villes, où les bouteilles de plastique et le cannettes font office de nouvelle décoration au bord des routes ou devant les maisons.
Après une journée à La Serena, j’ai décidé de partir le lendemain dans la vallée de l’Elqui et j’ai décidé de m’arrêter à Vicuña, ville qui m’a absolument conquise. Le trajet de la Serena à Vicuña est splendide avec une vue magnifique en chemin de l’embalse Puclaro (lac de couleur émeraude). La ville mystique de Vicuña offre un petit marché artisanal, des restaurants magnifiquement décorés et est aussi la ville natale de Gabriela Mistral, poétesse chilienne qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1945. Si je suis venue à Vicuña, c’était aussi pour tenter une dernière fois de voir les étoiles à travers un télescope. On m’avait conseillé cet endroit à San Pedro de Atacama lorsque les deux tours prévus avaient été annulés. Parmi tous les tours proposés dans la région de la vallée de l’Elqui, j’ai choisi un tour moins scientifique afin de comprendre un peu le sujet sans grandes connaissances et l’expérience s’est avérée extraordinaire.

En rentrant de mon tour organisé d’observation des étoiles, j’ai fait la connaissance de Piolin, un artiste chilien qui compose de très belles chansons en français et en espagnol et avec qui j’ai eu l’opportunité de discuter longuement et d’apprendre beaucoup sur l’histoire du Chili.
Une visite de la vallée de l’Elqui n’est complète qu’avec une dégustation de Pisco ! Le lendemain, accompagnée de Piolin et de ses amis français qui logeaient dans le même hostel, je me suis rendue à la Pisquera Aba, une entreprise familiale. Dans la même région, nous avons fait un arrêt dans la brasserie artisanale de la région, la cerveceria Guayacan. Comme ces visites et dégustations nous ont ouvert l’appétit, nous avons décidé de tenter la cuisine solaire, expérience culinaire où la nourriture est cuite uniquement par la chaleur du soleil, processus qui dure plusieurs heures. La spécialité du coin, la viande de chèvre cuite durant huit heures, était excellente. Mon temps prévu dans la région de l’Elqui ne m’a malheureusement pas permis de me rendre à Pisco Elqui. Cette ville, qui autrefois s’appelait La Union, avait été rebaptisé Pisco Elqui pour des raisons légales en relation avec la production de Pisco au Chili. Pour information, il existe également la ville de Pisco au Pérou, où se produit également le Pisco… Ce qui donne très souvent des discussions quant à l’origine du Pisco et une certaine concurrence entre ces deux types de Pisco.
Dès l’arrivée de mon bus de nuit à Santiago, je sentais déjà l’effervescence de la grande ville du Chili. Mon arrivée à la station de métro coïncidait avec l’horaire des travailleurs et du coup les métros étaient très pleins. Peu importe, j’adore Santiago et ne trouve jusqu’à présent que des points positifs à cette ville. Mon hostel Knutsen, tenu par un Allemand, se trouvait dans le quartier résidentiel de la Providencia, quartier et hostel très tranquille, que je recommande vivement. A Santiago, j’ai profité de marcher durant des heures pour voir et revoir les quartiers que j’avais eu l’occasion de visiter il y a deux ans déjà. Mon endroit favori reste la colline Santa Lucia et la colline San Cristóbal pour y admirer la ville depuis les hauteurs. Pour avoir la tête dans les nuages de Santiago, il faut vous rendre au Gran Torre Santiago, plus haut gratte-ciel et plus grand centre commercial d’Amérique latine. Je n’ai pas pu monter malheureusement car il y avait un évènement privé ce jour-là. Un quartier que je ne connaissais pas et que je recommande pour son marché artisanal est le village los Dominicos qui regroupe environ 160 boutiques d’artisans. Une autre ballade, que je recommande, se trouve près de l’ancienne gare ferroviaire Mapocho, reconvertie depuis 1994 en centre culturel. Non seulement vous pourrez y admirer cette ancienne gare, chef d’oeuvre architectural, mais encore vous arrêter au marché central de Santiago qui se trouve juste à côté pour y manger à midi.
A Santiago, j’ai également eu le plaisir de revoir mon ami Samuel, que j’avais connu au Costa Rica et qui m’a fait découvrir d’autres quartiers de la ville et qui m’a appris beaucoup sur son pays qu’il aime tant, le Chili. Avoir la chance de découvrir des endroits avec les locaux rendent un voyage beaucoup plus authentique et vous permet de mieux comprendre la culture et les habitudes.
A suivre: la prochaine étape de visite du Chili, la région des lacs et la Patagonie centrale.
Dessert ou boisson ?
Cette boisson typiquement chilienne servie bien fraîche vous désaltérera et vous calmera votre faim à toute heure de la journée !
Sous une chaleur étouffante, je cherchais à me désaltérer et cette vendeuse a attiré toute mon attention avec son rico « mote con huesillos ». Cette boisson que vous trouverez un peu partout dans les rues au Chili est certes sucrée mais servie bien fraîche, elle est délicieuse. Elle est composée de pêches déshydratées cuites avec du blé et du sucre dans de l’eau ! L’apparence peut sembler étrange mais cette boisson est excellente, si bien que j’ai réitéré l’expérience plusieurs fois. Cette boisson est servie dans un verre avec un cuillère pour vous aidez à manger le blé et les pêches.
Burbujas de viaje en blanco y negro